La lisibilité d’une information passe également par sa compréhension. Accéder à une information est aujourd’hui indispensable. Il s’agit même d’un droit. C’est un enjeu important d’équité et de protection des usagers plus difficilement informées. Accéder à une information permet à l’usager :

• D’être autonome.
• De connaître ses droits.
• D’avoir accès à des soins.
• D’avoir accès à l’emploi.

Documents administratifs, contrats juridiques, formulaires d’inscription ou encore site internet sont souvent des supports utilisant une rédaction complexe (phrases longues, vocabulaire élaboré ou technique, texte dense…)

Nous croyons que la diffusion d’informations claires et simples contribue à conserver dignité et autonomie pour le plus grand nombre.

Concevoir des informations compréhensibles pour le plus grand nombre profite aux personnes :

• En situation de handicap mental
• Déficientes intellectuelles
• Ayant des troubles « Dys » (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie…)
• Étrangères ne parlant pas français
• Âgées
• En apprentissage de la lecture, adultes comme enfants.

Le français Facile à Lire et à Comprendre (FALC)

La compréhension de l’information entre en jeu lorsque nous parlons d’accès à l’information. Souvent, les contenus textuels sont trop longs, trop compliqués, ou trop techniques. L’information n’est plus facile d’accès pour les personnes ayant un handicap mental, les enfants, les personnes de langue étrangère, les personnes âgées avec un trouble cognitif… Nous proposons des contenus simples. Ils peuvent être rédigés en français facile ou en Français Facile à Lire et à Comprendre. Associé à un visuel, le texte est également plus facilement compris (photo, image, pictogramme…)

D’autres outils comme le braille, de l’audio ou de la Langue des Signes Françaises peuvent être envisagés.

FALC, quelles en sont les règles ?

Inclusion Europe, portée en France par l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) propose une méthodologie simple.

• Hiérarchiser les informations.
• Aller à la ligne à la fin de chaque phrase.
• Utiliser une police de caractères claire. Nous rejoignons ici les questions de lisibilité de l’information avec l’utilisation de typographies linéales.
• Utiliser un vocabulaire simple.
• Favoriser l’utilisation d’exemples.
• Ecrire au présent.

Une information en FALC peut également être accompagnée d’une image ou d’un pictogramme.

Le logo FALC

Le logo européen du Facile à la Lire ne pourra être apposé que sur les supports ayant été relus par des personnes déficientes intellectuelles. Ces dernières doivent donc s’impliquer dans la rédaction de textes faciles à lire. Elles participent ainsi au choix des mots qui leur paraissent plus compréhensibles, évaluent le contenu et la mise en page.

Le français simple

Le français simple ou français facile est rédigé selon les mêmes règles d’écriture que le FALC (ponctuation, vocabulaire, hiérarchisation…) Tout comme le FALC, il facilite la compréhension du contenu pour tous. Cependant, le français simple n’implique pas la relecture et la validation par des personnes déficientes intellectuelles. La méthode de rédaction du français FALC exige que le texte soit relu et validé par des partenaires ayant un handicap mental. Cette validation permet de s’assurer que tous les termes et tournures de phrases utilisés sont bien compris de tous. En l’absence d’ateliers de relecture et de validation, il s’agit de français simple.